l’empreinte digitale | 1992
L’extrême ordinaire
Récit de l’incommunicabilité heureuse en quelques courts tableaux
Après une séparation, un homme raconte l’histoire ou ce qu’il veut en retenir, d’une relation amoureuse faite de malentendus vécus avec bonheur et qui l’exaltent encore. Le récit, entrecoupé de scènes réactualisées, prend la forme d’une rêverie joyeuse dont la trame est le comble du malentendu en matière de passion amoureuse : la tentation de l’ordinaire, de l’extrême ordinaire.
Cet homme ne parle pas seul, il est installé dans l’écoute de quelqu’un d’autre, dans les assentiments, la bienveillance et, il faut s’en douter, l’attention encourageantes de son hôte. Cet hôte, ici, c’est la musique. C’est donc au personnage musique qu’il confie son histoire au romanesque paradoxal.
L’extrême ordinaire a été publié sous forme de coffret contenant un livre et une cassette audio.
La musique d’Yves Robert repose sur un traitement vocal. Voix parlées, jouées, voix échantillonnées.
Vocal : Michel Musseau et Anne Levy
Sombra | 5′