éditions Al Dante | 2009
Le phare des eaux de la terre
Thierry Van Wingaert, Jean-Paul Curnier
La ville de Fos-sur-Mer est entourée d’espaces désolés, composés d’entrepôts, de zones industrielles (métallurgie, raffinerie de pétrole, industrie automobile) et d’étendues désertiques. Dans cet univers particulièrement aride, se dresse un château d’eau de forme conique, qui tente d’embrasser le ciel. La nuit, cet édifice s’éclaire, une phrase écrite avec le langage des sémaphores indique, à d’hypothétiques voyageurs : Le Phare des eaux de la terre. Jean-Paul Curnier s’est installé à l’ombre de cet édifice, pour se rappeler son adolescence dans cette région sauvage, aux odeurs de sel et de sueur. Il y a pourtant vécu de folles aventures. Il suffisait pour cela de reconstruire mentalement un autre pays, où la mer chante Led Zeppelin, où Mick Jagger boit l’apéro au bar du coin, et où Janis Joplin est ouvrière dans une usine de sardine le jour et prostituée la nuit… alors évidemment, dans ce cas, tout devient possible…